Guy BARAT

Guy Barat  s’est engagé pour son pays dès 1942. Il avait alors 19 ans.

Auparavant il menait une existence heureuse d’enfant et d’adolescent auprès de sa famille, de ses amis.

Guy était le seul enfant de Pierre et Alexandrine Barat, un couple de Castelnoviens, apprécié de tous. C’était un garçon plein de vie et de charme.

Guy s’était très tôt investi dans la vie associative et sportive. Il pratiquait le basket, la gymnastique, l’athlétisme. Après son certificat d’étude, il est devenu employé de banque à la Société Générale.

Dès 1942 il intègre le réseau B.O.A (Bureau des Affaires Aériennes). Ce réseau très actif, était chargé d’assurer pour la région la réception et la prise en charge de ce que Londres pouvait y parachuter. Souvent des armes, mais parfois aussi,  des hommes, dont il fallait assurer la sécurité et les déplacements.

En 1944 le réseau a été infiltré par un milicien du secteur qui va dénoncer à la gestapo une partie de ce réseau.

Dans la nuit du 5 au 6 mars, alors que Guy Barat revenait à pied d’un bal clandestin à Saint Simeux (à cette époque même les dancings se cachaient), des miliciens et des allemands l’attendaient. C’est cette même nuit, que Marcelle Nadaud et les époux Noblet, ont eux aussi été raflés. Aucun d’eux ne reviendra.

C’est seulement en 1947 que la Mairie de Châteauneuf recevra du Ministère des Anciens Combattants la transcription de l’acte de décès de Guy Barat. Sa mort pour la France y est datée du 5 avril 1945 à Bergen Belsen. Il y est mentionné son grade de sous-lieutenant aux Forces Françaises Combattantes réseau B.O.A (Bureau des Affaires Aériennes).

Guy allait bientôt avoir 22 ans.